Les commandes UNIX de base
Résumé : pendant longtemps, les utilisateurs de Linux ont trouvé facile et puissant ce système d'exploitation, mais la vérité est que pour les débutants, non familiarisés avec l'environnement UNIX, Linux apparaît comme un premier mystère (Linux appears at first arcane!) et difficile à apprendre. L'auteur nous offre un petit guide des principales commandes UNIX qui en rendront l'apprentissage plus facile.
Introduction
Cette article a été spécialement écris pour les nouveaux utilisateurs de Linux (ou tout autre UNIX bien sûr). Pour les autres, plus expérimentés, il peut être un bénéfique rappel.Parmis nos lecteurs, certains utilisent leur ordinateur à des tâches classiques : écrire du courrier, jouer et même faire la comptabilité de la maison. Pour ces utilisateurs familiaux, les termes "Système d'exploitation" restent plutôt flous, soit parce qu'ils ont eu leur machine avec Windows 95 pré-installé, "pour rien" (comme on dit), soit le plus souvent parce qu'ils ont "empruntés" leurs logiciels au copain ou au copain du copain. Ils désirent que leur ordinateur fasse le travail sans plus de question et deviennent bien embétés quand leur machine leur crache un message de plantage tel que "Memory Protection Error in 0FAG:BD07". En effet, qui peut comprendre ça ?
Puis, un jour vous entendez parler d'un système d'exploitation qui a la particularité de ne jamais planter, il s'appelle "Linux" et vous décidez de l'essayer en achetant un magazine d'informatique qui en contient une version sur CD.
[NdT.: pour être précis et comme le rappel très justement Richard STALLMAN fondateur de la FSF, Linux est en fait le noyau du système initié par Linus TORVALDS. Celui-ci ne nous serait pas très utile s'il n'était pas entouré par les outils GNU de la FSF. L'ensemble des deux forme le système d'exploitation. Ainsi, il serait plus juste de parler du système GNU/Linux mais l'usage fait que Linux désigne aussi l'ensemble.]
Après une procédure d'installation compliquée durant laquelle le disque dur a été partitionné, une étape pas évidente du tout, vous avez certainement conservez la majorité de la place du disque pour Windows et une plus petite pour Linux. Lorsque vous relancer la machine sous le nouveau système d'exploitation, vous obtenez quelque chose comme ça :
LILO: _
C'est le moment de taper le nom saisi lors de l'installation du sélecteur de partition de boot de Linux. Ensuite, défilent plusieurs écrans remplis de messages étranges et finalement un prompt de login apparaît :
Red Hat linux 2.0.32
tri login: _
À cette étape, vous devez taper "root" suivi du mot de passe donné durant l'installation.
En réponse, vous obtiendrez un résultat similaire à celui-ci :
root@tri:~# _
Et maintenant, que faire ?
Utiliser Linux
Maintenant que vous êtes arrivé à cet écran, vous vous demandez si tant d'efforts étaient bien utiles. A première vue, Linux ne semble pas présenter une belle interface graphique avec un système de fenêtrage digne de ce nom. La voie la plus simple vers le gestionnaire de fenêtre de base de Linux est de taper la commande : startx Bien sûr, je considère que durant l'installation les paramètres de la carte vidéo ont été saisie correctement. Sinon, startx générera une erreur.L'étape suivante est de faire quelque chose de productif après tant d'efforts. Je recommande de tester StarOffice. C'est une suite bureautique comme celle de Microsoft avec de nombreux outils. Vous trouverez dans ce magazine, plusieurs articles consacrés à l'installation de StarOffice ainsi qu'à des initiations (text processor, presentation creation). Une version de démonstration de StarOffice est disponible à l'adresse http://www.stardivision.com/. Cet ensemble d'outils répond aux besoins de la majorité des utilisateurs.
Toute distribution décente du système d'exploitation Linux contient de nombreux logiciels très intéressants et très puissant, parmi eux :
- des éditeurs de texte (jeo, vi, emacs, ...)
- des jeux de toutes sortes (il existe même une version libre de Doom !)
- des visualisateurs d'images de tout format (xview, xdvi, xgv, ...)
- des lecteurs de CD, de fichiers Midi, de films MPEG (cdp, xmpeg)
- des calculatrices, programmes de dessins, ...
Les bases de l'administration système
Tout utilisateur doit se familiariser avec l'organisation de l'espace disque de sa machine et doit savoir le gérer au delà de l'installation du système. La solution de l'interpréteur de commande en ligne est plus pratique et plus souple que la plupart des lourdes solutions graphiques. A partir de maintenant, je considèrai que l'utilisateur à un minimum de connaissances de MS-DOS ou d'un autre système d'exploitation utilisant un shell équivalent.Sous Linux, les disques sont organisés en fichiers. Les types de fichiers sont nombreux :
- Les fichiers ordinaires:
- ils contiennent les données de votre dure journée de labeur ;
- Les répertoires :
- ce sont des fichiers qui fonctionnent comme des dossiers en conservant d'autres fichiers, qui peuvent eux même être d'autres répertoires créant ainsi une structure hiérarchique (arborescente).
- Les liens :
- c'est un fichier qui peut avoir plusieurs noms et est accessible depuis plusieurs répertoires. Les liens sont des références ou des "raccourcis" d'autres fichires.
- Les fichiers de périphériques :
- ces fichiers sont associés à des périphériques de votre ordinateur (écran, lecteur de disquette, disque dur, lecteur de CD, ...) de façon à ce que si un programme veut y accéder, il passera par ces fichiers.
- Les tubes et les files :
- ce sont des fichiers spéciaux utilisés par les programmes pour communiquer.
/rootC'est le répertoire courant, le répertoire personnel du super-utilisateur. Soyons un peu curieux et allons sous le répertoire racine - il est appelé ainsi car il est le père de tous les répertoires et de tous les fichiers - avec la commande : cd / Et maintenant, regardons ce que nous y trouvons en utilisant la commande qui permet de faire afficher le contenu du répertoire : ls
# ls
dev home lost+found root var bin dosc mnt sbin boot etc tmp lib proc usrTous ces répertoires ont un rôle dans le système de fichier UNIX :
| Répertoire | Rôle |
|---|---|
| dev | Contient tous les fichiers de périphériques. |
| home | C'est le répertoire père des comptes des utilisateurs. Oui, Linux possède la capacité de faire travailler plusieurs personnes en même temps sur le même ordinateur sans interférences entre eux (Linux est un vrai système d'exploitation multi-utilisateurs). Un nouvel utilisateur peut-être crée avec la commande : adduser [username] (où username est un nom quelconque comme bob ). Je vous recommande d'en créer un pour faire les travaux courants et de garder le compte de root uniquement pour les tâches d'administration, ainsi vous n'aurez pas la désagréable surprise d'effacer accidentellement tous les fichiers du disque parce que vous êtes root, alors qu'en étant un simple utilisateur (disons "bob"), cela est impossible. |
| lost+found | Vous avez certainement déjà utilisé une fois Norton Utilities pour récupérer un fichier dans des secteurs défectueux de votre disque. Ne vous prenez plus la tête, si votre disque dur a un raté, le système lui-même s'occupera de regénérer le fichier, et quand il ne réussi pas à savoir d'où vient le bloc, il le place dans ce répertoire. C'est une des raison qui fait que Linux est bien meilleur que n'importe quel système d'exploitation Microsoft. |
| root | C'est le répertoire de travail du super-utilisateur, par opposition /home est réservé au utilisateurs courants. |
| var | Il contient de nombreux fichier temporaires contenant les messages du système, le courrier des utilisateurs, les tâches d'impressions, ... |
| bin | Ici sont rangés les commandes système les plus importantes. |
| dosc | Sur votre ordinateur, ce répertoire porte peut-être un autre nom. C'est l'accès aux partition Windows (ou MS-DOS) de votre machine(si vous l'avez). |
| mnt | Si vous voulez accéder à un lecteur de cd-rom, et bien vous utiliserez ce répertoire pour faire un "montage". Pour rendre lisible le contenu du cd-rom dans le répertoire /mnt, exécutez mount -t iso9660 /dev/cdrom /mnt. Il est possible que cette commande diffère légèrement suivant votre configuration. |
| sbin | C'est ici que les commandes avancées pour l'admnistration système sont rangées et pour des raisons de sécurité, elles ne doivent être ni lancées ni accédées par les utilisateurs standarts mais uniquement par l'administrateur (root). |
| boot | C'est un espace prévu pour accueillir le noyau du système. Malgré tout, plusieurs distributions choisissent de le placer dans /. |
| etc | Ce répertoire contient les fichiers de configuration système, c'est à dire les fichiers responsables du lancement du système ou des paramètres du système graphique (cela ressemble aux fichiers CONFIG.SYS et AUTOEXEC.BAT). |
| tmp | Les programmes utilisent ce répertoire comme espace préféré pour les fichiers intermédiaires ou comme poubelle. En général, le système efface automatiquement les fichiers lors de son lancement. |
| lib | C'est le répertoire des librairies de base du système. Linux est un système qui économise la mémoire de l'ordinateur en mettant le code partagé par plusieurs programmes dans un seul et même fichier, appelé librairie. Ainsi, une seule copie sera faite lorsqu'il sera utilisé. |
| proc | Ce répertoire représente l'image des programmes en mémoire. Il est utilisé par des programmes comme ps, top ou kill qui nous renseignent sur les programmes en cours d'exécution sur le système et (si certains sont suspendus) les tuent. Ceci évite de faire comme sous Windows lorsqu'on relance le système et perdons ainsi toutes le travail fait dans les autres applications en cours. |
| usr | C'est ici que les exécutables des applications ainsi que leurs documentations et leurs librairies sont rangées. |
Les commandes Unix de base à connaître
man
- Équivalent MS-DOS/MS Windows : help
- Signification : Page de manuel
- Affiche les pages du manuel système.
Chaque argument donné a man est généralement le nom d'un programme, d'un utilitaire, d'une fonction ou d'un fichier spécial. - Exemples d'utilisation :
- man man
affiche les informations pour l'utilisation de man - man exports
décrit le contenu et la syntaxe du fichier /etc/exports pour les partages NFS
- 'q' pour quitter
ls
- Équivalent MS-DOS/MS Windows : dir
- Signification : list segment
- Permet de lister un répertoire
- Options les plus fréquentes :
- -l : Permet un affichage détaillé du répertoire (permissions d'accès, le nombre de liens physiques, le nom du propriétaire et du groupe, la taille en octets, et l'horodatage)
- -h : Associé avec -l affiche la taille des fichiers avec un suffixe correspondant à l'unité (K, M, G)
- -a : Permet l'affichage des fichiers et répertoires cachés (ceux qui commencent par un . (point))
- -lct : Permet de trier les fichiers et répertoires par date de modification décroissante
- Exemples d'utilisation :
- ls -a
affiche tous les fichiers et répertoires cachés du répertoire courant - ls /etc/
affiche le contenu du répertoire /etc/ - lspci ou lsusb
affiche les périphériques PCI ou USB connectés.
cd
- Équivalent MS-DOS/MS Windows : cd
- Signification : change directory
- Permet de se promener dans les répertoires
- Exemples d'utilisation :
- cd
permet de revenir au répertoire /home/utilisateur (identique à cd ~) - cd -
permet de revenir au répertoire précedent - cd ..
permet de remonter au répertoire parent (ne pas oublier l'espace contrairement à windows) - cd /
permet de remonter à la racine de l'ensemble du système de fichiers - cd /usr/bin/
se place dans le répertoire /usr/bin/
mv
- Équivalent MS-DOS/MS Windows : move ou ren
- Signification : move
- Permet de déplacer ou renommer des fichiers et des répertoires
- Options les plus fréquentes :
- -f : Ecrase les fichiers de destination sans confirmation
- -i : Demande confirmation avant d'écraser
- -u : N'écrase pas le fichier de destination si celui-ci est plus récent
- Exemples d'utilisation :
- mv monFichier unRep/
Déplace monFichier dans le répertoire unRep - mv unRep/monFichier .
Déplace le fichier monFichier du répertoire unRep là où on se trouve - mv unRep monRep
Renomme unRep en monRep
cp
- Équivalent MS-DOS/MS Windows : copy
- Signification : copy
- Permet de copier des fichiers ou des répertoires
- Options les plus fréquentes :
- -a : Archive. Copie en gardant les droits, dates, propriétaires, groupes, etc.
- -i : Demande une confirmation avant d'écraser
- -f : Si le fichier de destination existe et ne peut être ouvert alors le détruire et essayer à nouveau
- -R ou -r : Copie un répertoire et tout son contenu, y compris les éventuels sous-répertoires
- -u : Ne copie que les fichiers plus récents ou qui n'existent pas
- -v : permet de suivre les copies réalisées en temps réel
- Exemples d'utilisation :
- cp monFichier sousrep/
Copie monFichier dans sousrep - cp -r monRep/ ailleurs/
Copie le répertoire monRep (et ses éventuels sous-répertoires) vers ailleurs en créant le répertoire ailleurs/monRep s'il n'existe pas.
rm
Attention cette commande est très dangereuse . Exécutez la uniquement si vous savez ce que vous faites !
- Équivalent MS-DOS/MS Windows : del ou erase
- Signification : remove
- Permet d'effacer des fichiers
- Options les plus fréquentes :
- -f : Ne demande pas de confirmation avant d'effacer
- -r : Efface récursivement les fichiers ainsi que les répertoires
- Exemples d'utilisation :
- rm CeFichier
Efface le fichier CeFichier - rm -rf /tmp/LeRep
Efface le répertoire /tmp/LeRep ainsi que tous ses fichiers sans demander de confirmation
mkdir
- Équivalent MS-DOS/MS Windows : mkdir ou md
- Signification : make directory
- Crée un répertoire vide
- Options les plus fréquentes :
- -p : Crée les répertoires parents s'ils n'existent pas
- Exemples d'utilisation :
- mkdir photos
Crée le répertoire photos - mkdir -p photos/2005/noel
Crée le répertoire noel et s'ils n'existent pas les répertoires 2005 et photos
rmdir
- Équivalent MS-DOS/MS Windows : rmdir ou rd
- Signification : remove directory
- Supprime un répertoire (vide)
- Options les plus fréquentes :
- -p : Supprime les répertoires parents s'ils deviennent vides
- Exemples d'utilisation :
- rmdir LeRep
Supprime le répertoire LeRep
top
- Montre la charge CPU
- La combinaison des touches [ Majuscules + M ] permet de classer en fonction de l'occupation de la mémoire.
- La combinaison des touches [ Majuscules + P ] classe en fonction de l'occupation du CPU.
- La combinaison des touches [ Majuscules + W ] permet de conserver ces préférences
- La touche [ k ] permet de tuer directement un processus en rentrant son PID
- La touche [ q ] permet de quitter le programme
- Options les plus fréquentes :
- -u : affiche les processus pour un utilisateur donné
- Exemples d'utilisation :
- top
- top -u root
- Alternative : htop qui est plus complet et disponible dans les dépôts (htop)
pwd
- Équivalent MS-DOS/MS Windows : chdir
- Signification : print working directory
- Affiche le répertoire en cours
ln
- Signification : link
- Crée un lien (physique ou symbolique) vers un fichier (ou un répertoire)
- Options les plus fréquentes :
- -s : Crée un lien symbolique (similaire au raccourci du monde Windows)
- -f : Force l'écrasement du fichier de destination s'il existe
- -d : Crée un lien sur un répertoire (uniquement en mode sudo ou root)
- Exemples d'utilisation :
- ln -s Rep1/Rep2/Monfichier MonLien
Crée un lien symbolique MonLien de Rep1/Rep2/Monfichier dans le répertoire où on se trouve - ln Monfichier unRep/AutreNom
Crée un lien physique AutreNom de Monfichier dans le répertoire unRep
- Notes :
- Vérifiez que vous vous trouvez bien dans le répertoire dans lequel vous souhaitez créer le lien avant de faire cette commande.
find
- Équivalent MS-DOS/MS Windows : find
- Signification : rechercher
- Permet de chercher des fichiers et éventuellement d'exécuter des commandes sur ceux-ci ; la recherche est récursive c'est-à-dire qu'elle concerne le répertoire de départ et toute sa descendance (sous-répertoires ainsi que toute leur descendance …)
- Options les plus fréquentes :
- -name : Recherche d'un fichier par son nom
- -iname : Même chose que -name mais insensible à la casse
- -type : Recherche de fichier d'un certain type
- -atime : Recherche par date de dernier accès
- -mtime : Recherche par date de dernière modification
- -link : Recherche du nombre de liens au fichier
- -user : Recherche de fichiers appartenant à l'utilisateur donné
- -group : Recherche de fichiers appartenant au groupe donné
- Actions les plus fréquentes :
- -exec : Exécute la commande donnée aux fichiers trouvés
- -ok : Même chose que -exec mais demande une confirmation
- -ls : exécute la commande ls à chaque fichier trouvé
- Opérateurs les plus fréquents :
- -a : Opérateur ET
- -o : Opérateur OU
- ! ou -not : Opérateur NOT
- Exemples d'utilisation :
simple
Placez-vous dans le répertoire à partir duquel la recherche récursive doit être effectuée et faites :
- find monfichier*
Recherche un fichier commençant par "monfichier" - find -name *monfichier*.ogg
Recherche un fichier contenant "monfichier" et ayant pour extention ".ogg"
avancé
- find /home/ -name monfichier
Recherche le fichier monfichier dans toute la descendance de /home/ - find . -name "*.c"
Recherche tous les fichiers ayant une extension .c - find . -mtime -5
Recherche les fichiers du répertoire courant qui ont été modifiés entre maintenant et il y a 5 jours - find /home/ -mtime -1 \! -type d
Recherche uniquement les fichiers (! -type d signifie n'était pas un répertoire) ayant été modifiés ces dernières 24h - find . ! -user root
Affiche tous les fichiers n'appartenant pas à l'utilisateur root - find . \( -name '*.wmv' -o -name '*.wma' \) -exec rm {} \;
Recherche et supprime tous les fichiers WMA et WMV trouvés - find . \( -type f -exec sudo chmod 664 "{}" \; \) , \( -type d -exec sudo chmod 775 "{}" \; \)
Modifie récursivement les droits en 664 sur les fichiers et en 775 sur les répertoires en une seule instruction
grep
- Équivalent MS-DOS/MS Windows : find
- Signification : global regular expression print
- Recherche une chaîne de caractères dans des fichiers (ou depuis la console si aucun fichier n'est indiqué) ; Souvent utilisé en filtre avec d'autres commandes.
- Options les plus fréquentes :
- -c : Retourne le nombre de lignes au lieu des lignes elles mêmes
- -n : Retourne les lignes préfixées par leur numéro
- -i : Insensible à la casse
- -r : Recherche récursivement dans tous les sous-répertoires ; On peut utiliser la commande rgrep
- -G : Recherche en utilisant une expression rationnelle basique (option par défaut)
- -E : Recherche en utilisant une expression rationnelle étendue ; On peut utiliser la commande egrep
- -F : Recherche en utilisant une chaîne fixe ; On peut utiliser la commande fgrep
- Exemples d'utilisation :
- grep -n montexte monfichier
Retourne toutes les lignes ainsi que leur numéro où montexte apparait dans monfichier
cat
- Équivalent MS-DOS/MS Windows : type
- Signification : concatenate
- Affiche le contenu d'un fichier
- Options les plus fréquentes :
- -n : Affiche les numéros de ligne
- -v : Affiche les caractères de contrôles
- Exemple d'utilisation :
- cat -n monFichier
Affiche monFichier en numérotant les lignes à partir de 1
more
- Équivalent MS-DOS/MS Windows : more
- Signification : more
- Affiche un fichier page par page
- Options les plus fréquentes :
- -s : Regroupe les lignes vides consécutives en une seule
- -f : Ne coupe pas les lignes longues
- Exemple d'utilisation :
- more -sf monFichier
Affiche monFichier page par page en concaténant les lignes vides sans couper les lignes longues.
less
- Équivalent MS-DOS/MS Windows : more
- Signification : less
- Affiche un fichier en permettant la navigation, ainsi que certaines possibilités de vi( par ex: la recherche)
- Options les plus fréquentes :
- -e ou -E : Quitte automatiquement la deuxième fois que la fin du fichier est atteinte, ou dès la première fois avec -E.
- -F : Quitte automatiquement si le fichier tient sur le terminal.
- -m ou -M : Prompt long a la more.
- -r ou -R : Autorise les caractères spéciaux.
- -x : Règle la taille des tabulations.
- -~ : ne comble pas les lignes vides par des ~
- Exemple d'utilisation :
- less -Emr~ monFichier
Affiche monFichier page par page avec un prompt long (affichage du pourcentage du fichier parcouru) en affichant les caractères spéciaux sans combler les lignes vides par des ~
id
La commande id affiche les informations utilisateur et
de groupe pour un utilisateur spécifié, ou si aucun utilisateur n'est
spécifié, elle affiche les informations sur l'utilisateur courant
id ubuntu-user uid=1001(ubuntu-user) gid=1001(ubuntu-user) groupes=1001(ubuntu-user),29(audio)
commandes système
chmod
- Équivalent MS-DOS/MS Windows : cacls
- Signification : change mode
- Modifie les permissions d'accès à un fichier ou à un répertoire.
Type d'autorisations (une autorisation d'exécution sur un répertoire autorise son ouverture) :- + : Ajoute une permission
- - : Enlève une permission
- = : Autorise uniquement l'autorisation indiquée
- r : Lecture ; Valeur octale 4
- w : Ecriture ; Valeur octale 2
- x : Execution ; Valeur octale 1
- s : Utilise les droits du propriétaire ou du groupe lors de l'exécution
- u : Propriétaire du fichier
- g : Groupe propriétaire du fichier
- o : Tous les autres utilisateurs
- Options les plus fréquentes :
- -R : Récursif, modifie les autorisation d'un répertoire et tout ce qu'il contient
- -c : Ne montrer que les fichiers ayant été réellement modifiés
- -f : Ne pas afficher les messages d'erreur
- Exemples d'utilisation :
- chmod ugo+x monRep
Ajoute l'exécution (ouverture) du répertoire monRep à tous (propriétaire, groupe, autres) - chmod go-wx monRep
Supprime l'autorisation d'écriture et l'exécution de monRep au groupe et aux autres - chmod u=rw,go=r MonFichier
Fixe l'autorisation de lecture et d'écriture au propriétaire de MonFichier et une autorisation de lecture au groupe et aux autres. - chmod 644 MonFichier
Exactement la même chose que ci-dessus mais en utilisant les valeurs octales (Nota : 6 = 4+2 = lecture + écriture) - chmod u=rw,g=r,o= MonFichier
Fixe l'autorisation d'ouverture et de lecture de MonFichier au propriétaire, uniquement la lecture au groupe et interdit tout accès aux autres. - chmod 640 MonFichier
Exactement la même chose que ci-dessus mais en utilisant les valeurs octales
chown
- Équivalent MS-DOS/MS Windows : cacls
- Signification : change owner
- Change le propriétaire et le groupe propriétaire d'un fichier
- Options les plus fréquentes :
- -R : Modifie récursivement un répertoire et tout ce qu'il contient
- Exemples d'utilisation :
- chown autreUtilisateur MonFichier
Change le propriétaire de MonFichier en autreUtilisateur - chown -R lui:nous monRep
Change le propriétaire en lui et le groupe propriétaire en nous du répertoire monRep ainsi que tout ce qu'il contient
chgrp
- Signification : change groupe
- Change le groupe propriétaire d'un fichier
- Options les plus fréquentes :
- -R : Change récursivement un répertoire et tout ce qu'il contient
- -h : Change le groupe propriétaire d'un lien symbolique et seulement lui (ne touche pas à la destination du lien)
- -L : Si fournie avec R , change le groupe propriétaire d'un répertoire et des fichiers qu'il contient s'il est pointé par un lien symbolique rencontré lors de l'exécution
- Exemples d'utilisation :
- chgrp unGroupe MonFichier
Change le groupe propriétaire du fichier MonFichier en unGroupe - chgrp -R unGroupe monRep
Change le groupe propriétaire du répertoire monRep ainsi que tout ce qu'il contient en unGroupe
free
- Signification : mémoire libre
- Affiche la mémoire disponible / utilisée du système
- Options les plus fréquentes :
- -b : Affiche la mémoire en bytes
- -k : Affiche la mémoire en kilo octet
- -m : Affiche la mémoire en méga octet
- -g : Affiche la mémoire en giga octet
- -s : Spécifie le délai de réaffichage de la mémoire
- -t : Affiche la ligne des totaux
- Exemples d'utilisation :
- free -m -s 5
Affiche la mémoire du système en méga octet toutes les 5 secondes
mount
- Signification : mount
- Monter un système de fichiers
- Options les plus fréquentes :
- -a : Monter tous les systèmes de fichier déclarés dans le fichier /etc/fstab
- -t : Précise le type de fichier à monter
- -o : Ajouter une option. Options adjointe à -o les plus fréquentes :
- auto : Permet d'être monté par -a
- async : Les entrées/sorties sur le système de fichiers seront asynchrones
- defaults : Utilise les options rw, suid, dev, exec, auto, nouser, et async.
- dev : Interprète les fichiers spéciaux de périphériques du système présent dans /dev/
- exec : Permet l'exécution de fichiers binaires du système monté
- noauto : Empêche d'être monté avec -a
- nodev : Ne pas interpréter les fichiers spéciaux de périphériques du système
- noexec : Empêche l'exécution de fichiers binaires du système monté
- nouser : Ne pas autoriser d'autres utilisateurs que root (ou sudo) à monter le système de fichiers (comportement par défaut)
- ro : Monte le système en lecture seule
- rw : Monte le système en lecture et écriture
- suid : Prend en compte les bits SetUID ou SetGID du système monté
- user : Permet aux utilisateurs ordinaires à monter et démonter le système de fichiers (implique noexec, nosuid, et nodev sauf si surchargées)
- Exemples d'utilisation :
- mount
Liste tous les systèmes de fichiers actuellement montés - mount -a
Monte tous les systèmes de fichiers déclarés dans le fichier /etc/fstab - mount /mnt/maPartion
Monte le système de fichiers ad-hoc déclarés dans le fichier /etc/fstab - mount -t iso9660 monFichier.iso /mnt/monIso -o loop
Monte dans un périphérique boucle (loop) le fichier iso monFichier.iso dans le répertoire /mnt/monIso - mount -t vfat -o defaults,rw,user,umask=022,uid=1000 /dev/sda1 /mnt/Mondisk/
Monte un disque dur USB (/dev/sda1) formaté en FAT32 (-t vfat) en lecture écriture (rw) dans le répertoire /mnt/Mondisk/ ; tous les utilisateurs peuvent le démonter (user), les droits d'exécution (uid=1000) sont fixés à l'utilisateur ayant l'UID 1000 (sous Ubuntu, l'uid 1000 correspond au premier utilisateur créé) et la création d'un fichier s'effectuera avec les permissions 644 (rw-r---r–) et pour un répertoire 755 (rwxr-xr-x) (umask 022)
umount
- Signification : unmout
- Démonte un système de fichiers
- Options les plus fréquentes :
- -a : Démonte tous les systèmes de fichiers présents dans /etc/mtab
- -d : Si le système monté est un périphérique loop, libérer le périphérique.
- -f : Forcer le démontage
- -r : Si impossible de démonter, monter en lecture seule
- Exemples d'utilisation :
- umount /mnt/Mondisk
Démonte le système de fichiers monté dans /mnt/Mondisk - umount -f /dev/cdrom
Force le démontage du périphérique CDROM - umount -d /mnt/monIso
Démonte et libère le périphérique loop - umount -a
Démonte tous les systèmes de fichiers montés (à l'exception de /proc) ; ne sert que lorsque l'on veut redémarrer ou éteindre sa machine manuellement et proprement.
sudo
- Équivalent MS-DOS/MS Windows : runas
- Signification : substitute user - do
- Permet d'exécuter des commandes en tant qu'un autre utilisateur, donc avec d'autres privilèges que les siens.
- Options les plus fréquentes :
- -s : Importe les variables d'environnement du shell
- -k : Lorsque l'on utilise sudo, il garde en mémoire le mot de passe ; cette option déconnecte l'utilisateur et forcera à redemander un mot de passe si sudo est exécuté avant le timeout défini.
- Exemples d'utilisation :
- $ sudo reboot
Lance la commande reboot avec les droits de l'utilisateur root
ps
- Équivalent MS-DOS/MS Windows : tasklist
- Signification : processes snapshot
- Affiche les processus en cours
- Options les plus fréquentes :
- -u : Affiche les processus de l'utilisateur qui exécute la commande
- -au : Affiche les processus de tous les utilisateurs
- -aux : Affiche l'intégralité des processus du système. Équivalent à ps -A
- -faux : Affiche tous les processus du système en les regroupant par enchaînement d'exécution.
- Exemples d'utilisation :
- ps -u
Tous les processus de l'utilisateur courant - ps -aux
Tous les processus en cours
pensez à utiliser avec grep pour limiter
la liste : ps -aux | grep tuxpaint ne vous retournera que les processus
contenant tuxpaint
kill / killall
- Équivalent MS-DOS/MS Windows : taskkill
- Signification : kill / kill all [tuer/tuer tous]
- Permet d'envoyer un signal à un processus ; kill ne comprend que les PID (Process Identifier, numéro d'ordre du processus), killall quant à lui comprend le nom du processus.
- Options les plus fréquentes :
- -s : Indique quel signal s à envoyer au processus ; Le signal peut être identifié soit par son nom (exemple : SIGTERM) soit par son numéro (exemple : 9) ; Cette option peut être remplacée par le numéro du signal : -s 9 est équivalent à -9.
- -l : Affiche la liste des signaux connus.
- Les signaux les plus courants sont :
HUP signal 1 : signal de fin d'exécution ou le processus doit relire son fichier de configuration.
TERM signal 15 : Le signal Terminate indique à un processus qu'il doit s'arrêter.
KILL signal 9 : Le signal Kill indique au système qu'il doit arrêter un processus qui ne répond plus. - Exemples d'utilisation :
- kill -15 14774 : Envoie le signal 15, ou TERM, au processus ayant le numéro 14774 ce qui a pour effet de terminer proprement le processus.
- kill -9 7804 : Envoie le signal 9, ou KILL, au processus ayant le numéro 7804 ce qui a pour effet de tuer le processus.
- killall -TERM firefox-bin : Envoie le signal TERM, ou 15, au processus firefox-bin ce qui a pour effet de le fermer.
- Il est généralement conseillé de lancer des signaux de faible importance avant de lancer la grosse artillerie. En pratique, tester dans l'ordre et deux fois chacune de ces commandes :
kill pid (envoie le signal 15, TERM) kill -INT pid (envoie le signal 2, INT) kill -KILL pid (envoie le signal 9, KILL)
L'option par défaut de kill est TERM, c'est pourquoi il n'est pas nécessaire de le préciser explicitement.
kill et kill -TERM sont donc équivalents.
- Ça ne marche pas ? Deux possibilités, diagnosticable à l'aide de la commande ps aux|grep nom_du_process :
- Le processus est devenu « zombie ». Dans ce cas, la commande précédente affiche un 'Z'. Pour le tuer, il faut tuer ou redémarrer son processus parent, que l'on peut déterminer avec la commande ps -ef ou ps afx.
- Le processus est ininterruptible (il apparaît comme 'D' avec la commande précédente), bloqué sur une opération d'entrée/sortie (I/O), vraisemblablement suite à un bug dans un pilote matériel. Dans ce cas, aucune issue : la politique des développeurs du noyau linux est de considérer qu'avoir la main sur ce type de processus compromettrait trop profondément la stabilité du système. C'est l'un des rares cas où l'on a pas d'autre choix que de redémarrer l'ordinateur.
shutdown
- Signification : shutdown [éteindre]
- Permet d'éteindre ou relancer la machine au boût d'un temps déterminé (requis : on peut mettre now pour éteindre immédiatement). Les nouvelles connexions seront bloquées quelques minutes avant l'extinction et les utilisateurs connectés sont prévenus à l'avance.
- Options les plus fréquentes :
- -r : pour relancer (reboot).
- -P : pour éteindre.
- Exemples d'utilisation :
- shutdown -r now : reboot immédiat
- shutdown -P now : extinction immédiate
Il semblerait que shutdown now ne
fonctionne plus, ni sur Ubuntu, ni sur OpenBSD (du moins sur les miens).
Cependant, la commande shutdown -P now fonctionne.
En effet, il suffit de remplacer "now" par "0" soit 0 minutes et le tour est joué.
passwd
- Signification : password
- Permet de modifier le mot de passe d'un utilisateur.
- Options les plus fréquentes :
- -S : Affiche l'état d'un compte (nom du compte, bloqué (L), si l'utilisateur n'a pas de mot de passe (NP) ou a un mot de passe utilisable (P), date de dernière modification du mot de passe, durée minimum avant modification, durée maximum de validité, durée d'avertissement, durée d'inactivité autorisée)
A moins d'être adminsitrateur système ou réseau (auquel cas pourquoi lisez-vous ces lignes?) cette commande s'utilise généralement sans option.
- Exemple d'utilisation :
- passwd
Demande à changer le mot de passe
groups
- Signification : groups
- Affiche les groupes auxquels appartient un utilisateur
- Exemples d'utilisation :
- groups
Affiche la liste des groupes auxquels appartient l'utilisateur ayant tapé la commande. - groups MonUtilisateur
Affiche tous les groupes auxquels appartient l'utilisateur MonUtilisateur.
adduser
- Signification : add user
- Ajoute un utilisateur, ou un groupe, au système.
- Options les plus fréquentes :
- –disabled-login : Empêche l'utilisateur de se connecter.
- –disabled-password : Un peu comme </del>disabled-login sauf qu'il est possible de se connecter via une clé RSA SSH, pratique pour créer un utilisateur qui ne se connectera que via SSH.
- –system : Crée un utilisateur système.
- –group : Avec –system crée un groupe avec le même ID que l'utilisateur système, sans un groupe avec le nom donné sera créé
- –home : Permet de fixer le répertoire HOME de l'utilisateur.
- –no-create-home : Ne crée pas de répertoire HOME.
- Exemples d'utilisation :
- adduser MonUtilisateur
Crée l'utilisateur MonUtilisateur. - adduser –disabled-password –no-create-home UtilisateurSSH
Crée un utilisateur UtilisateurSSH sans mot de passe qui ne pourra pas se connecter directement sur la machine et sans lui créer de répertoire home. - adduser –disabled-password –home /home/UtilisateurSSH UtilisateurSSH
Même chose qu'au-dessus sauf qu'on lui donne le même répertoire HOME qu'à l'utilisateur UtilisateurSSH créé en premier. - adduser UtilisateurSSH fuse
Ajoute l'utilisateur UtilisateurSSH (crée préalablement) dans le groupe "fuse", on peut faire aussi un: gpasswd -a $USER fuse - adduser NouvelUtilisateur ––ingroup users
Crée l'utilisateur NouvelUtilisateur et l'ajoute au groupe "users" - adduser NouvelUtilisateur ––ingroup users ––uid 1000
Crée l'utilisateur NouvelUtilisateur avec l'uid 1000 et l'ajoute au groupe "users" (utile pour écrire sur une partition ext2/3/4 externe au systeme ou un dossier appartenant au uid 1000)
deluser
- Signification : delete user
- Supprime un utilisateur du système.
- Option la plus fréquente :
- –system : Ne supprime l'utilisateur que si c'est un utilisateur système.
- –remove-home : Supprime l'utilisateur ainsi que son répertoire dans le home.
- Exemple d'utilisation :
- deluser UtilisateurSSH
Supprime l'utilisateur UtilisateurSSH - deluser –remove-home NouvelUtilisateur
Supprime l'utilisateur NouvelUtilisateur ainsi que le répertoire/home/NouvelUtilisateur - deluser NouvelUtilisateur users
Supprime l'utilisateur NouvelUtilisateur du groupe "users"
usermod
- Signification : user modification
- Modifie les paramètres d'un compte utilisateur.
- Options les plus fréquentes :
- -G, –groups GROUPE1[,GROUPE2,…[,GROUPEN]]] : Ajouter l'utilisateur aux groupes précédents. ATTENTION : si l'utilisateur fait partie d'un groupe qui n'est pas listé dans votre ligne de commande ("admin" par exemple), l'utilisateur sera supprimé de ce groupe avec des conséquences pouvant être désastreuses. Ce comportement peut être changé avec l'option -a, qui permet d'ajouter l'utilisateur à une liste de groupes supplémentaires sans prendre le risque de le supprimer d'autres groupes importants.
- Exemples d'utilisation :
- usermod -aG toto machin
Ajoute l'utilisateur machin au groupe toto sans supprimer machin de ses groupes d'origine. usermod -g group1 user1
Défini pour l'utilisateur user1 le groupe group1 comme groupe primaire- sudo usermod -d /home/nouveau_login -m -l nouveau_login ancien_login
Permet de renommer le répertoire (dossier) utilisateur et de changer son nom. Pratique lorsque le pc change de mains.
df
- Signification : disk free
- Affiche la quantité d'espace disque utilisé par les systèmes de fichiers.
- Options les plus fréquentes :
- -a : Affiche tous les systèmes de fichiers, y compris ceux de 0 blocs (par exemple : proc, sysfs, usbfs et tmpfs)
- -h : Ajoute aux valeur un M pour mébioctet (2^20 octets) pour que ce soit plus lisible.
- -H : Pareil que -h mais en mégaoctets (10^6 octets).
- -T : Affiche le type du système de fichier.
- Exemples d'utilisation :
- df -h
Affiche la quantité d'espace disque utilisé en mébioctets par les systèmes de fichiers. - df /home
Affiche la quantité d'espace disque utilisé par la partition /home (si elle existe) - df -T -h
Affiche le nom des partitions et leur point de montage.
fdisk
- Équivalent MS-DOS/MS Windows : fdisk
- Signification : Manipulateur de partitions
- Modifie la table de partition des disques, son utilisation est auto-documentée avec la commande m
- Options les plus fréqentes :
- -l Informations détaillées des disques
- Exemples d'utilisation
- sudo fdisk /dev/sda
- sudo fdisk -l
du
- Équivalent MS-DOS/MS Windows : dir
- Signification : directory usage
- Affiche l'espace disque utilisé par répertoires
- Options les plus fréquentes :
- -a : Afficher pour tous les fichiers et pas uniquement les répertoires.
- -s : Afficher le total sans lister les différents fichiers
- -c : Faire un total après avoir tout affiché.
- -h : Ajoute un suffixe correspondant à l'unité (K, M, G)
- -H : Idem que -h mais en puissance de 10
- Exemple d'utilisation :
- du -ch /home/MonUtilisateur
Affiche la taille des répertoires contenus dans /home/MonUtilisateur en utilisant un suffixe puis le total. - du -sm ~/Images/*.jpg
Affiche la taille totale des fichiers JPEG contenus dans le répertoire ~/Images
uptime
- Signification : uptime
- Indique depuis quand le système fonctionne.
- Exemples d'utilisations :
- uptime
Affiche l'heure actuelle, la durée depuis laquelle le système fonctionne, le nombre d'utilisateurs actuellement connectés, et la charge système moyenne ; Commande de geek par excellencequi ne sert pas à grand chose pour un utilisateur lambda, mais utile pour un administrateur.
lspci
- Signification : list pci
- Liste tous les périphériques PCI
- Option la plus fréquente :
- -v : Affiche des informations plus détaillées
- Exemples d'utilisation :
- lspci
lsusb
- Signification : list usb
- Liste tous les périphériques USB
- Option la plus fréquente :
- -v : Affiche des informations plus détaillées
- Exemples d'utilisation :
- lsusb
uname
- Signification : unix name
- Affiche des informations sur le système.
- Options les plus fréquentes :
- -s : Affiche le nom du noyau.
- -n : Affiche le nom de la machine (hostname).
- -r : Affiche la révision du noyau
- -v : Affiche la version du noyau
- -m : Affiche le type de processeur de la machine (i386, i686, etc.)
- -o : Affiche le nom du système d'exploitation
- -a : Afficher les informations en utilisant les options -snrvmo
- Exemple d'utilisation :
- uname -a
Affiche tout.
apt-get
- Signification : avanced package tool - get
- Permet l'installation et le retrait de packages en tenant compte des dépendances ainsi que le téléchargement des packages s'ils sont sur une source réseau.
- Commandes les plus fréquentes :
- update : Met à jour la liste des packages disponibles en fonction des sources fournies.
- upgrade : Met à jour tous les packages déjà installés.
- dist-upgrade : Pareil que précédent mais permet également de passer à une version n+1 simplement de la distribution
- install : Installe un ou plusieurs packages.
- remove : Supprime un ou plusieurs packages.
- clean : Efface du disque dur les packages téléchargés.
- Options les plus fréquentes :
- -f : Utilisée avec install ou remove cette option permet de réparer un système dont les dépendances sont défectueuses.
- -m : Ignore les paquets manquants (a éviter si on ne sait pas exactement ce que l'on fait).
- -s : Fait une simulation des actions à mener sans rien toucher au système.
- -y : Répond automatiquement oui à toutes les questions.
- -u : Affiche les paquets mis à jour.
- –purge : A utiliser conjointement avec remove pour supprimer tout ce qui peut l'être (fichiers de configuration par exemple).
- –reinstall : Réinstaller les paquets avec leur version plus récente.
- Exemples d'utilisation :
- apt-get update
Met à jour la liste de packages. - apt-get upgrade
Met à jour tous les packages installés. - apt-get install package1 package2
Installe package1 et package2. - apt-get –purge remove package3
Supprime package3 ainsi que tous les fichiers de configuration.
apt-cache
- Signification : avanced package tool - cache
- Gestion des paquets et manipulation du cache par APT
- Commandes les plus fréquentes :
- show : Affiche les informations associées au paquet.
- search : Recherche l'expression régulière donnée sur tous les paquets disponibles.
- depends : Affiche les paquets dépendants du paquet donné.
- rdepends : Affiche les paquets qui ont en dépendance le paquet donné.
- madison : Affiche le dépôt dans lequel se trouve le paquet donné.
- Options les plus fréquentes :
- -f : Affiche tous les champs d'information.
- -n : Ne recherche que dans les noms des paquets.
- Exemples d'utilisation :
- apt-cache show xeyes
Affiche les informations associée au paquet xeyes. - apt-cache depends ubuntu-desktop
Affiche toutes les dépendances du paquet ubuntu-desktop. - apt-cache rdepends gnome-about
Affiche tous les paquets dont dépend le paquet gnome-about. - apt-cache search -n irc
Recherche et affiche tous les paquets ayant dans leur nom irc - apt-cache madison brasero
Indique le dépôt fournissant le paquet brasero
file
- Fonction : determiner le type de fichier
- Permet d'identifier le type de fichier grâce à son MIME en utilisant les tests magic sur le contenu des fichiers (en général les premiers bits). Les tests sont fournis par le paquet libmagic1.
- Exemples d'utilisation :
$ file Images/karmic_koala-transparent_60px.png Images/karmic_koala-transparent_60px.png: PNG image, 60 x 46, 8-bit/color RGBA, non-interlaced
$ file /usr/share/example-content/Ubuntu_Free_Culture_Showcase/* /usr/share/example-content/Ubuntu_Free_Culture_Showcase/How fast.ogg: Ogg data, Theora video /usr/share/example-content/Ubuntu_Free_Culture_Showcase/Josh Woodward - Swansong.ogg: Ogg data, Vorbis audio, stereo, 44100 Hz, ~100000 bps, created by: Xiph.Org libVorbis I
Téléchargement: version HTML (cours complet)
http://slug.ctv.es
http://www.linux.org
http://www.cs.us.es
http://www.redhat.com
http://www.debian.org
Commentaires
Enregistrer un commentaire